A change of air!
Article in French only!
Récemment, nos petits callimicos de Goeldi ont intégré un tout nouvel habitat extérieur, et nous avons assisté à leur première sortie dans leur cour extérieure!
Excités et fébriles, les petits primates ont pris le temps d’explorer chaque centimètre carré de leur nouveau chez-soi avant de se l’approprier! La curiosité était à son comble, mais l’instinct criait également « prudence », particulièrement quand on ne pèse que quelques centaines de grammes dans un univers où grouillent les prédateurs… du moins, le croient-ils!
Déménager n’est pas le propre des humains!
En effet, les animaux aussi ont la bougeotte! On a qu’à penser au phénomène de la migration.
En milieu naturel, la migration est généralement dictée par 3 facteurs principaux : l’accès à la nourriture, les changements de saison et la reproduction.
Il est d’ailleurs possible d’observer, en ce moment, les premières volées de bernaches du Canada, signal que l’automne est à nos portes. Ce n’est pas par plaisir que ces espèces entreprennent parfois des voyages de plusieurs milliers de kilomètres, plus d’une fois dans l’année, puisque ces périples sont souvent semés d’embuches. Mais, s’ils le font au péril de leur vie, c’est que le voyage en vaut la chandelle!
Un changement d'horizon en milieu zoologique
En milieu zoologique, les animaux sous nos soins profitent également, à l’occasion, d’un petit changement d’horizon.
Il peut s’agir de changer de localisation en fonction des saisons : par exemple, passer d’un espace ouvert en été à un endroit tempéré et plus confortable en hiver. Plusieurs espèces exotiques, comme les alligators ou les flamants roses, profitent de ces mouvements saisonniers.
Pour d’autres, il s’agit d’intégrer de tout nouveaux espaces, plus grands ou mieux adaptés à leurs besoins. Mais si, comme pour nous les humains, intégrer de nouveaux espaces est exaltant, l’important est de bien planifier sa rentrée!
Chez une majorité d’espèces animales, le changement peut être synonyme d’anxiété : l’animal perd ses repères, s’expose et se rend vulnérable puisqu’il ne connait pas les lieux.
Connaitre chaque pierre, chaque tronc d’arbre, chaque recoin de son territoire permet à l’animal d’en exploiter efficacement les ressources, de planifier sa fuite ou d’installer confortablement sa petite famille. Lorsque l’on procède à un changement d’environnement en milieu zoologique, on procède donc par étape, en débutant généralement par donner accès aux espaces intérieurs seulement : ceci donne un sentiment de sécurité aux nouveaux propriétaires des lieux et le temps de s’acclimater aux nouveaux sons, aux nouvelles odeurs, etc.
Faire suivre des éléments qui sont connus par l’animal (un perchoir particulièrement apprécié, une balle, une couverture) peut aider certains à retomber plus rapidement sur leurs pattes et se sentir chez eux.
Les primates sont des animaux extrêmement curieux… quelques surprises dissimulées ici et là et le tour était joué, les callimicos avaient adopté leurs nouveaux quartiers!