Gnou bleu

Gnou bleu

Répartition

Sud de l’Afrique

Alimentation

Herbivore

Habitat

Savane

Nom Latin

Connochaetes taurinus

Statut de conservation selon IUCN

Proie de nombreux prédateurs en Afrique, ce bovidé profite de l'effet de groupe pour se protéger

La plus importante migration chez les mammifères terrestres

Il se nourrit principalement d'herbes courtes qu'il broute dans la savane. Il s'active surtout durant les périodes les moins chaudes de la journée, au coucher et au lever du soleil. Deux fois par année, plus d'un million de gnous parcourent environ 3 000 km au total pour trouver de quoi se nourrir.

Une silhouette massive et une musculature puissante qui lui permet une bonne endurance

Si le gnou est la proie privilégiée de nombreux carnivores, dont le lion, il demeure une proie difficile à attraper. Un adulte peut atteindre des vitesses de pointe de 80 km/h et peut maintenir 65 km/h en moyenne à la course. Ses cornes recourbées, en forme de parenthèse, peuvent éventrer un prédateur imprudent.

Compter sur le nombre pour limiter ses chances de tomber sous les griffes des prédateurs

Les gnous vivent en groupe et généralement à proximité d'autres herbivores, comme les zèbres ou les gazelles. Un plus grand nombre de paires d'yeux augmente les chances de repérer un prédateur embusqué. Les naissances sont également synchronisées afin de limiter l'impact de la prédation : plus de 500 000 veaux naissent en 2 à 3 semaines seulement.

Essentiel à la survie de nombreuses espèces, on le considère abondant en nature

Le gnou est un animal résilient ; ses populations se portent bien, malgré certaines menaces qui pèsent sur elle. Il entre notamment en compétition avec le bétail pour l'accès aux pâturages, et les risques de transmission de maladies en provenance des animaux d'élevage est bien présent. Il voit également son habitat naturel se détériorer.

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