Tortue molle à épines

Tortue molle à épines

Répartition

Nord-Est États-Unis

Alimentation

Carnivore

Habitat

Eaux douces

Nom Latin

Apalone spinifera

Statut de conservation selon IUCN

Dépourvue d'écailles, cette tortue singulière est couverte d'une peau épaisse semblable à du cuir.

Deux techniques de chasse pour l'une des tortues les plus rapides en Amérique

Elle s'alimente d'écrevisses, d'insectes, de petits poissons, de têtards et de grenouilles, qu'elle chasse en patrouillant le fond de l'eau, au hasard des rencontres. À d'autres moments, elle s'enfouit dans le sable et attend le passage d'une proie. Excellente nageuse, elle peut parcourir 30 km en 24 heures seulement.

Une physionomie adaptée à la vie aquatique, été comme hiver

Son long cou lui permet de rester submergée et de n'utiliser que le bout de son nez comme tuba. Grâce aux échanges gazeux qu'elle peut réaliser par la peau, la tortue-molle utilise la respiration cutanée comme système de respiration auxiliaire, particulièrement en hiver lorsqu'elle demeure plusieurs mois sous l'eau, en hibernation.

Une vie de bohème, sans se soucier des autres

Comme la majorité des tortues, elle porte peu d'intérêt pour ses congénères, sauf au moment de se trouver un partenaire de reproduction. Cette espèce n'offre aucuns soins parentaux: les oeufs sont pondus dans un sol meuble et recouverts le temps de l'incubation. Les petites tortues sont indépendantes dès la naissance.

Espèce vulnérable en Amérique du Nord, elle est menacée au Québec

Sensible au dérangement, c'est notamment la transformation des berges et la perte des sites de ponte qui menacent la tortue-molle. La prédation sur les œufs et les bébés par les moufettes, les ratons laveur et les coyotes amenuise ses chances de se rétablir. Les embarcations de plaisance peuvent également déranger certaines de ses activités.

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