L'origine de la légende des mal-aimés de l'Halloween
Vieille de près de 1 500 ans, la fête de l’Halloween vient nourrir notre soif de frissons et d’épouvante, alimentée par de nombreuses légendes profondément ancrées dans le folklore populaire. L’Halloween aurait pour origine la fête celtique Samain (qui signifie fin de l’été), populaire en Irlande et en Gaule.
Le 31 octobre symbolise en effet le début de l’hiver et de ses nuits plus longues que les jours.
Plusieurs espèces animales se prêtent, bien malgré elle, à l’imaginaire populaire et sont aujourd’hui les indissociables de la fête des sorcières et des fantômes. Mais pourquoi ces animaux plutôt que d’autres? Un petit retour en arrière permet d’éclairer notre citrouille sur le sujet!
Araignées
Le saviez-vous?
Une sorcière qui mange une araignée noire entre deux tranches de pain beurré verrait son pouvoir se multiplié!
Les petites bêtes à 8 pattes étaient autrefois associées aux oracles et aux voyantes, en raison de leur propension à tisser des toiles, qu’on disait capables de capter les pensées… c’est d’ailleurs sa toile qui lui vaut d’être un symbole de l’Halloween, évoquant un lieu abandonné, dépourvu de vie.
Chauves-souris
Cette symbolique puise ses racines à l’origine de la fête celtique de Samain. Pour célébrer la fin de l’été, les Celtes allumaient de grands feux pour y danser et y sacrifier des animaux, ce qui avait pour effet d’attirer des insectes… et donc les chauves-souris qui s’en nourrissaient!
La chauve-souris est rapidement devenue un symbole annonciateur de mort et son sang est devenu un ingrédient de prédilection dans les potions de sorcières.
Qui plus est, leur mode de vie a servi de carburant à leur mauvaise réputation naissante : elles vivent généralement dans des endroits abandonnés, dans des grottes ou encore dans des ruines et ne sortent que la nuit...
Depuis toujours associée au mal, au surnaturel, à la mort ou au mystère, on leur prêtait également le pouvoir de se transformer en vampire, légende exacerbée par le mythe de Dracula.
Hiboux
Les aigrettes sur leur tête leur donnaient un air de diablotins cornus.
Une superstition grecque et romaine affirme que les sorcières pouvaient se transformer en stryges, des démons mi-femme mi-oiseau qui se nourrissaient du sang des bébés et poussaient des cris stridents, comme plusieurs chouettes et hiboux peuvent le faire!
Les hiboux étaient également considérés comme les messagers des sorcières et annonçaient leur présence par leurs hululements.
Leur regard fixe et perçant, de même que leurs capacité à tourner la tête sur 270 degrés complétait le tableau de l’épouvante et en ont fait des incontournable de la fête de l’Halloween.
Chats noirs
Dans l’antiquité égyptienne, il a d’abord été considéré comme l’incarnation du diable, alors que ses congénères au poil clair étaient plutôt considérés comme des divinités.
Le chat noir a ensuite été traqué et persécuté par l’Église au Moyen-Âge, puisqu’il était devenu le compagnon de route des sorcières. Brûlé, écartelé ou encore bouilli et démembré, on ne faisait pas de cadeau au pauvre félin…
Heureusement, dans certains pays, le chat noir signifiait toute autre chose.
Au Royaume-Uni, on a longtemps considéré qu’avoir un chat noir sous son toit assurait à la jeune fille à marier de trouver un époux convenable. Même chose en Écosse, où il était symbole de prospérité.